Les entrepreneurs ou les dirigeants d’entreprise ont habituellement pour premier objectif la création de valeurs ajoutées. Pour cela les comptes d’exploitation, qu’il s’agisse de production de bénéfices ou de calculs de masses salariales indiquent d’une manière tangible la balance recettes / dépenses. 

Le plus souvent, lorsque les recettes sont supérieures à la dépense, l’entreprise est regardée comme  performante. 

Cependant, la performance d’une entreprise peut également se combiner à d’autres critères. Et d’ailleurs, il est possible de se demander : 

• La performance de mon entreprise est-elle durable ? 

• Combien me coûte cette performance ? 

C’est pour cette raison, qu’aujourd’hui, pour comprendre la santé d’une société, de nombreux dirigeant questionnent la qualité de vie au travail et donc, implicitement, celle du bonheur au travail. 

Mais, là aussi, plusieurs questions se posent sur les moyens permettant de mesurer la qualité de vie en entreprise, notamment :  

1. La qualite de vie EST-elle UNE VALEUR MESURABLE ?

Si oui, quels en sont les indicateurs ? Le taux de présence des salariés, la productivité, la rémunération des employés, les accidents du travail, le turn over sont autant de signe de la présence ou de l’absence du bonheur au travail. 

De plus, les professionnels de la qualité de vie au travail compilent d’autres données. En effet, pour tenter de mettre un taux en évidence ils prennent également en compte des critères  parfois moins palpables comme les valeurs de l’entreprise, l’ambiance, la reconnaissance des salariés, l’équilibre de vie personnelle et professionnelle, le sens etc.  

2. QUEL EST LE COUT DE LA MISE EN PLACE DU BONHEUR AU TRAVAIL ? 

En effet, toutes les entreprises sont-elles en mesure de faciliter l’accès à la qualité de vie – voire au bonheur – pour travail de leurs salariés ? Non seulement le bonheur au travail peut être vécu comme une contrainte supplémentaire pour les dirigeants mais, en plus, il peut entraîner une prise de risque par manque de retour sur investissement. 

Pourtant, lorsque l’on considère les recherches économiques sur la qualité de vie au travail, quelques chiffres retiennent rapidement l’attention :

3. Les CHIFFRES  

• un travailleur heureux serait 31 % plus productif
• 55 % plus créatif, 
• 9 fois plus loyal, 
• 6 fois moins absent

A l’inverse, quand les salariés sont désengagés : 

• la rentabilité baisse de 16 %, 
• la productivité de 18 % 
• Et, pour les entreprises côtées en bourse : la valeur de l’action va jusqu’à chuter de 65 % !

En réalité, la plupart des études le montre depuis longtemps : le bonheur en entreprise est fortement corrélé à un développement de la performance. En d’autres termes, la création de valeur ajoutée implique une création de bonheur ajoutée.