Quatre piliers du BONHEUR

Pour apprendre à devenir plus heureux...

Quatre piliers du BONHEUR

D’où viens-je ? Qui suis-je ? Où vais-je ? Ces questions existentielles hantent l’esprit humain depuis des siècles. Comment être plus heureux ? Comment trouver l’amour, gagner plus d’argent, ou vivre dans un plus grand confort ? Quel est le sens de ma vie ? Tout au long de notre existence, ces interrogations surgissent, parfois de manière récurrente. Elles peuvent être vues comme différentes facettes d’une même quête : comment atteindre le bonheur ? Ce dernier, souvent perçu comme un équilibre fragile et une harmonie difficile à maintenir, semble trop souvent éphémère.


Dans cet article, PLUSDECOACHING vous propose de découvrir quatre piliers essentiels pour orienter votre vie vers le bonheur. dans la bonne direction : 

L' ACTIVITE, UN PILIER FONDAMENTAL DU BONHEUR

Le premier pilier du bonheur est l’activité. L’être humain consacre environ quarante ans de sa vie, soit en moyenne la moitié de son existence, à diverses activités. Qu’il s’agisse de travail, de bénévolat, d’études, de lecture, d’écriture, ou même de festivités, l’activité est une composante essentielle qui nous met en mouvement. Elle répond à une grande partie de nos besoins : de la sécurité à la réalisation personnelle, en passant par la cohérence individuelle.

Mais alors, quelle est cette activité qui permet de vivre mieux ?

  1. Agir, Tout Simplement
    L’activité, c’est avant tout l’action. Il s’agit de ne pas rester prisonnier de ses pensées, mais de se permettre de passer à l’acte.
  2. Devenir ce que nous sommes
    Agir, c’est se définir en tant qu’être humain. Ne dit-on pas qu’il vaut mieux avoir des remords d’avoir fait quelque chose que des regrets de n’avoir rien tenté ? L’activité nous offre la chance de réussir et de nous accomplir. En réalité, il y a plus d’échecs dus à l’inaction qu’à une réflexion insuffisante. Comme le suggérait Bergson, il s’agit peut-être de trouver un équilibre entre action et réflexion : agir en homme de réflexion et réfléchir en homme d’action.
  3. Se Passionner
    Le bonheur réside souvent dans les passions. Se passionner pour la musique, pour son métier, ou pour toute autre activité, adoucit la vie, lui donne du sens et permet de vivre plus heureux.
  4. Avancer vers des objectifs
    Agir, c’est aussi avancer vers des objectifs. Les personnes heureuses savent ce qu’elles veulent et où elles vont, consciemment ou inconsciemment.
  5. Adopter de bonnes habitudes
    Enfin, l’activité inclut l’importance d’avoir ou de développer de bonnes habitudes. Ces habitudes améliorent notre santé physique et mentale, augmentant ainsi notre volonté. À l’inverse, les mauvaises habitudes sont celles dont nous essayons de nous défaire, souvent avec difficulté.

LE MENTAL, SECOND PILIER DU BONHEUR

Le mental joue un rôle crucial dans notre quête du bonheur. Chaque jour, notre esprie génère entre 70 000 et 80 000 pensées, qui peuvent être classées en deux catégories principales.
La première catégorie, représentant environ deux tiers de nos pensées, concerne les idées sans charge émotionnelle particulière. Ces pensées sont généralement liées à nos activités quotidiennes et sont souvent autocentrées. Par exemple : “Je dois aller chercher du pain” ou “À quelle heure ai-je rendez-vous chez le médecin ?”.
La seconde catégorie, occupant le tiers restant, est plus susceptible d’influencer notre bien-être mental. Ces pensées comparent la réalité telle que nous la percevons à celle que nous souhaiterions. Souvent appelées “distorsions cognitives”, elles peuvent déformer notre perception de la réalité et limiter notre capacité d’action ou d’expression.

Gestion du stress et des pensées négatives
Le stress chronique, résultant de ces pensées parasites, peut avoir des effets néfastes sur notre santé physique et mentale. Il touche non seulement les personnes en quête de réussite professionnelle, mais aussi une majorité de femmes qui gèrent une grande partie des tâches domestiques et parentales.

Pour cultiver le bonheur, il est essentiel d’apprendre à gérer ces pensées stressantes et négatives.

Voici quelques stratégies efficaces :

  1. Écouter ses émotions : Prenez le temps d’identifier et de comprendre vos émotions. Demandez-vous : “Que ressens-je ? Quelle est la fonction positive de cette émotion ? Comment mieux exprimer cette fonction ?”
  2. Cultiver la positivité : Essayez de laisser passer les pensées négatives sans leur accorder trop d’importance. En les considérant comme des pensées parasites, vous pouvez réduire leur impact. A l’inverse considérer avec attention les pensée qui sont apaisantes ou, au contraire, stimulantes. 
  3. Recadrer les situations stressantes : Cherchez les avantages potentiels dans les situations difficiles. Posez-vous la question : “S’il y avait un avantage à ce problème, quel serait-il ?”
  4. Résoudre les dilemmes intérieurs : Face à des décisions difficiles, examinez le contexte, vos valeurs, vos atouts et vos objectifs pour trouver de nouvelles solutions. Agissez avec créativité et imaginez de nouvelles façons de faire
  5. S’observer et adopter une pensée pragmatique : Accordez-vous quelques minutes chaque jour pour vous pencher sur vos pensées. Sont-elles tournées vers le passé, le présent ou le futur ? Sont-elles positives ou négatives ? Et surtout : sont-elles appropriées et utiles ? S’observer, méditer sur soi, permet de reprendre un contrôle salutaire. 
  6. Cultiver les moments de plaisir : Cherchez à vivre au moins un moment agréable chaque jour, même bref. Terminez votre journée en vous remémorant ces instants positifs.

Ainsi, s’occuper de soi, revenir à soi, n’est en aucun cas synonyme d’égoïsme. C’est, au contraire, le signe d’une prise de recul, de hauteur face aux événements quotidiens. Et, comme pour un conducteur au volant de son véhicule, apprendre à piloter son cerveau est une excellente manière de s’assurer d’arriver à destination en bonne santé. Aussi, libérons notre mental des pensées obscurcissantes et biaisées pour laisser la place à des visions du monde, riches, fortes, passionnées, pleines de courage, de désirs et de plaisirs.  

TROISIEME PILIER DU BONHEUR : LES AUTRES

Le troisième pilier du bonheur concerne nos relations avec les autres. Bien que certains puissent percevoir les interactions sociales comme une source de difficultés, la recherche scientifique démontre que des relations de qualité sont essentielles à notre bien-être et notre santé.

Une étude menée par l’Université de Harvard sur 724 personnes pendant 75 ans a révélé que ni la richesse ni la célébrité ne prédisent le bonheur ou la santé. En revanche, la qualité des relations interpersonnelles s’est avérée être l’un des indicateurs les plus fiables du bien-être et de la longévité.

L’être humain est fondamentalement social.  Bien qu’il soit possible de vivre en solitaire, l’isolement prolongé peut avoir des effets néfastes sur la santé mentale et physique. Dès la naissance, nous formons des liens d’attachement essentiels à notre survie et à notre développement émotionnelle.

Pour cultiver des relations épanouissantes, il est important de :

  1. Maintenir un cercle social suffisant (au moins 12 personnes proches) : L’on considère, parmi ces personnes, d’abord la famille vivant sous le même toit, puis les proches amis ayant permis d’établir une relation de proximité et de confiance. Puis, d’une manière moins significative, les bons copains, les autres personnes avec qui il y a des échanges et de l’attention. 
  2. Apprendre à mieux communiquer : Ecouter l’autre, c’est la base. L’observer et le comprendre verbalement, mais aussi et surtout, non verbalement ; avoir de l’empathie, c’est-à-dire, l’appréhender de son point de vue, de sa place, avec sa carte du monde sans jamais projeter sur l’autre ses propres émotions : voilà une bonne manière de développer des relations de qualité !
  3. Développer son intelligence émotionnelle et interpersonnelle : en découvrant par le biais des autres son propre fonctionnement. C’est l’exemple de ce jeune homme qui se demande : Comment mon ami fait-il pour se mettre en colère ? Cela m’est-il déjà arrivé ? Comment cela se passe-t-il en moi ? En quoi je lui ressemble, en quoi différons-nous ? Si je devais changer, comment m’y prendrais-je ? Et lui, comment pourrait-il faire pour être différent ? A bien y regarder, l’autre est souvent l’ombre de soi-même !  
  4. Définir ses limites et valeurs : il s’agira également d’être au clair avec ce que l’on veut et ce que l’on refuse. Ce que nous acceptons de l’autre et ce qui ne nous convient pas. Connaitre ses valeurs est alors essentiel pour cesser de porter des chaussures qui nous blessent, pour éviter le double jeu relationnel, pour savoir dire non et éloigner les personnes nuisible de son entourage.

Vers un altruisme authentique
L’objectif final pourrait être de cultiver un altruisme sincère, qui allie empathie et sympathie. Cet altruisme ne cherche pas à sauver l’autre, ne devient pas victime, et n’adopte pas une position dominante. Il s’agit plutôt d’une approche équilibrée et bienveillante dans les relations avec autrui.

LE PASSE : QUATRIEME PILIER DU BONHEUR

Bien que le passé soit derrière nous, son influence sur notre bonheur présent est indéniable. Certains pourraient arguer que le passé n’a plus d’importance, qu’il est révolu et que nous devrions nous concentrer uniquement sur l’instant présent. Les bouddhistes, par exemple, considèrent que le bonheur ou la souffrance du passé ne subsistent qu’en tant que souvenirs et qu’il ne sera jamais possible de revivre le passé. La Programmation Neuro-Linguistique (PNL), par ailleurs, suggère que nous réorganisons constamment notre passé à la lumière de notre présent.

Cependant, l’expérience montre que notre bien-être actuel est souvent intimement lié à notre capacité à guérir les blessures du passé. Les souffrances que nous vivons au quotidien sont fréquemment le résultat d’un stress accumulé au fil du temps. Des événements traumatisants, tels qu’un accident de voiture ou une agression, peuvent engendrer des peurs persistantes qui affectent notre vie présente. De même, des expériences d’enfance difficiles, comme avoir grandi avec des parents violents ou avoir subi du harcèlement, peuvent laisser des cicatrices émotionnelles durables.

Ainsi, des situations non menaçante sont perçu comment dangereuses. Le présent se teinte d’anxiété et d’angoisse et la faible estime de soi – ce sentiment d’impuissance à faire face – n’est pas loin. Comme hanté par quelques insaisissables fantômes, loin du bonheur que l’on cherche, c’est le mal-être qui finit par occuper l’avant-scène.

Là aussi, des solutions existent  :

  • Des techniques comme l’EFT, le RITMO (une variante de l’EMDR) permettent de déprogrammer les traumatismes du passé. Une efficacité remarquable en quelques séances à peine !
  • Il est fréquent qu’avec la PNL ou l’hypnose,  le passé soit examiné.  Ainsi, en questionnant la première manifestation d’une émotion douloureuse des évènements anciens émergent. C’est ainsi qu’il devient possible de les reconsidérer. Parfois, l’exercice ouvre la possibilité de revivre l’évènement douloureux sans souffrir ! C’est étonnant, mais cela permet précisément de découvrir que l’on ne souffre plus ! « Que se passe-t-il ? », dit alors le client incrédule. «Il y a dix minutes j’évaluais ma peur de cet évènement à 11 sur 10 et maintenant… eh bien, je… j’ai beau y réfléchir,  y repenser,  je ne sens plus rien face à ce problème ! Je suis passé d’une angoisse de 11/10 à 0/10… Comment est-ce possible ? »
  • Relire le passé pour le comprendre différemment, pour le réorganiser ou le réinterpréter est une autre manière de procéder. Cela  entraine « un recadrage », c’est-à-dire, une manière de comprendre les choses de telle sorte qu’une solution est maintenant envisageable. Une femme divorcée s’exprime : « Je n’ai jamais pensé que mon mari pouvait avoir peur. Maintenant que je l’envisage, c’est bien de cela dont il était question lorsque nous nous disputions. Quand j’y pense, il se comportait mieux comme un enfant terrorisé que comme un adulte viril ! Comme ai-je pu être naïve à ce point ? Je ne pourrai plus jamais le regarder comme avant ! »

En fin de compte, ce quatrième pilier du bonheur nous rappelle que, bien que nous ne puissions pas changer le passé, nous avons le pouvoir de changer notre relation à celui-ci. En faisant la paix avec notre histoire, nous ouvrons la voie à un présent plus heureux et à un avenir plus prometteur.

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