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actif et heureux

quel serait le lien entre le bonheur et l'activité ?

lien entre bonheur et travail

L’activité est généralement considérée sous l’angle du travail.

Ce cher Wikipédia nous donne la définition suivante « issu du mot latin « tripaliare » qui signifie tourmenter, torturer avec le tripalium (mot attesté en l’an 582). Le tripalimium était un instrument pour ferrer les chevaux et autres animaux à sabots ».

Le travail désormais englobe toutes les activités rémunérées de production, de ventes de services ou de bien. C’est un facteur clé de l’économie capitaliste.

Tourmenter, torturer les mots sont jetés sur le tapis de la souffrance, de l’exploitation de l’homme par l’homme. Le pas est vite franchi pour évoquer la lutte ouvrière, patrons contre employés, l’évocation du travail à la chaine qui enchaine, production de masse qui écrase. De là est issue la vision du travail comme source d’aliénation.

Plus largement, le travail se situe dans un domaine d’activité qui permet de recevoir en échange d’un temps passé, d’une tâche fournie, d’un cadre respecté un revenu.

Notre société occidentale évoluant plus vers des activités de services, la question majeure à se poser est celle ci : « Mon activité et mon travail actuel en plus du salaire octroyé est il une source de satisfaction personnelle, de plaisir ». La seconde question serait celle du temps passé, mais aussi du niveau de difficultés

Beaucoup d’ artisans ou des entrepreneurs  voire de salariés qui aiment profondément leur métier, parfois passionnément évoquent la joie profonde à exercer telle ou telle activité malgré les horaires à rallonge. 

Quand  dans une première séance de coaching, le coaché réalise qu’il passe pour certains parfois jusqu’à 70 % de temps au travail, que l’activité est source de grandes difficultés personnelles et que de surcroit, ce travail a une importance relative au regard de la famille par exemple. Le rapport entre ces trois notions temps, importance, difficultés est à prendre en compte pour évaluer le bonheur dans son activité.

soRTIR DE LA NOTION DE DOULEUR

A l’instar de la pyramide de Maslow proposant une hiérarchie des besoins, celle de Ilios Kotsou, intervenant sur les thèmes de l’intelligence émotionnelle, du bonheur propose des étages supplémentaires où le sens et la cohérence serait l’accession au graal de la joie et du plaisir y compris dans le travail.

En se référant à l’article , nous voyons bien comment une personne passionne.e par son travail, évoluant dans une bonne ambiance, vivant des relations bienveillantes avec les autres collaborateurs est globalement plus performant.e.

L’idéal serait de passer d’un travail au service, de travailler à oeuvrer. 

Oeuvrer pour donner de la consistance à son existence, de la cohérence à la société dans laquelle on vit, du dépassement de son « petit » soi en somme.

Quand oeuvrer devient une vraie source de plaisir, quasi un loisir et non de contrainte, de contrariété, de rebut, l’activité est porteuse d’une source interne pour celui ou celle qui oeuvre.

VIVRE LA JOIE dans plusieurs domaines

Heureusement un travail ennuyeux ou sans plaisir peut aussi être compensé par une activité comprenant les loisirs, les passions qui nourrissent, enrichissent l’existence.

Faire le tour d’horizon de ses activités de manière régulière en donner une note de 1 à 10 sur l’échelle de satisfaction est intéressant pour équilibrer ses poles de vie.

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