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MIEUX GERER SON STRESS

POUR UNE VIE EQUILIBREE

MIEUX GERER SON STRESS

Irritabilité, maux de tête, anxiété, dépression, migraine, ulcère, fatigue chronique, trouble de la mémoire, hypertension, manifestations cutanés, abus de tranquillisants et alcoolémie, troubles psychologiques, … ,  le stress est l’une des premières causes de mortalité, quand bien même il préparerait uniquement un terrain favorable à  l’apparition de certaines maladies plus grave tel le cancer ou les malaises cardiaques.

Physiologiquement, le stress est caractérisé en particulier par des sécrétions hormonales d’adrénaline qui, en augmentant l’apport de sang et de sucre dans le système musculaire, favorise  la contraction des muscles et prépare ainsi l’organisme à une réaction de défense. La très forte sollicitation du cerveau et de l’organisme sont en réalité largement disproportionnés face aux stimuli déclencheurs et l’ensemble du mécanisme “tourne à vide”, un peu comme une voiture dont le moteur fonctionne à plein régime alors qu’aucune vitesse n’a été embrayée ! On imagine les conséquences…. 

Pourtant de nombreuses personnes, confondant stress et volonté, tentent de se persuader que le stress est l’expression de la pleine possession de leurs moyens. Vifs, alertes ou nerveux, ils pensent être au mieux de leur forme alors que, bien souvent, c’est exactement l’inverse : à l’issue d’une phase de stress la fatigue de l’organisme reprend ses droits.

Une fatigue mal acceptée parce que brutale, incompréhensible et quelque fois même emprunte d’un vague sentiment de tristesse. Alors, qu’est-ce que le stress ? Peut-il exister sans être nocif ? Dans quelles conditions devient-il nuisible ou même pathologique ? Enfin, comment mieux gérer son stress, ou  l’utiliser à bon escient ? 

Quelques divergences existent concernant le rôle et la fonction du stress :  certains auteurs font une distinction entre “bon stress” et “mauvais stress” alors que d’autres l’ignorent.

Ces deux points de vue sont pourtant similaires et d’une manière générale on admet en effet que le “mauvais stress” est tout simplement celui qui existe en excès. En effet le “bon stress” est celui qui est utile et adapté à la situation tandis que le “mauvais stress” est disproportionné face aux circonstances qui le génère.

Le “mauvais stress” peut même exister en l’absence de stimulations extérieures ! 

Dans ce cas, le stress devient clairement pathologique et il est bien souvent, la conséquence d’un organisme fatigué, au bord de l’épuisement. Malheureusement, à l’exténuation déjà omniprésente le stress vient encore ajouter un surcroît de fatigue provoquant ainsi un véritable cercle vicieux : la fatigue entraîne le stress, et celui-ci provoque la fatigue, ce qui renforce à son tour le stress, jusqu’à provoquer un état d’épuisement généralisé.

Les défenses du système immunitaire baissent, la maladie apparaît. Ou alors certaines défenses psychologiques viennent canaliser un tel mode de vie : c’est le symptôme névrotique (phobie, obsession, etc…).

Repérer son stress pour mieux le gérer

“Il n’y a rien de plus stressant que de se pencher sur son propre stress”

Prendre conscience de son propre stress est probablement la première étape la plus importante dès lors que l’on a décidé de lutter contre celui-ci.

Quand et comment le stress se manifeste-t-il ? Pour quelles raisons, ou plus exactement, qu’est-ce qui le déclenche ? Des questions aux réponses d’autant plus difficiles que l’on est fréquemment stressé ! Car il faut bien comprendre que lorsque le  stress devient pathologique il ne se manifeste plus ponctuellement mais plutôt comme une habitude, comme un rythme de vie quotidien, comme un mode de vie.

Dans de telles circonstances faire machine arrière devient particulièrement difficile, tout comme il sera compliqué de déterminer que l’on souffre effectivement de son stress.

Parmi plusieurs signes qui peuvent manifester l’excès de stress l’un d’entre eux doit donc particulièrement retenir notre attention afin de constituer pour nous un signal d’alarme.

Aussi il est intéressant de noter à ce sujet, que lorsqu’une personne est quotidiennement victime de son stress,  l’incapacité de se détendre tout en continuant de se sentir bien devient le symptôme évident d’un organisme fatigué et surmené.

Quelques exemples permettront de mieux comprendre de quelle manière cette incapacité va s’exprimer  :

. “J’ai un léger mal de tête, mes idées se bousculent et lorsque je tente de me calmer je me sens encore plus mal ! J’ai l’impression que mon cerveau continue de réfléchir à quelque chose que j’ignore… alors je tente de m’occuper, d’être plus actif”.

Il s’agit ici d’un stress interne (on parle plutôt de tension cérébrale) et on voit ici que le remède est pire que le mal. Le cercle vicieux dont nous parlions tout à l’heure (stress entraîne fatigue qui entraîne le stress etc…) se trouve résumé en une seule phrase

. “Je cours dans tous les sens, tout le monde croit que je suis en pleine forme, mais cela m’épuise. Je me suis aperçu que je n’arrivais pas à me calmer sans éprouver un sentiment de malaise”.

Le stress, plus classique, sous sa forme comportementale. Cette personne est agitée, surmenée. 

Lorsqu’on interroge de telles personnes sur les causes de leurs stress, deux cas de figure peuvent se présenter :

. Soit elles occupent des postes à responsabilités et font face à une charge de travail insoutenable.

. Soit encore, elles ignorent tout simplement les raisons de leur stress bien que leurs conditions de vie semble favoriser de telles habitudes : anxiété, soucis, difficultés financières, mères au foyer élevants plusieurs enfants, décès d’un proche,…

UTILISER SON STRESS A BON ESCIENT

“Tant que le stress vous aide à retrouver votre calme, donnez-lui libre cours !”

Le stress est quelque chose d’utile, ne l’oublions pas !

Il est, dans des conditions normales, le protecteur de notre personne : un conducteur d’automobile qui serait, par exemple, sur le point d’entrer en collision avec la voiture qui le précède, doit en l’espace de quelques secondes réagir efficacement. Un accès brutal de stress, va lui permettre d’utiliser tout son potentiel inconscient pour faire face, sans réfléchir, à l’urgence de la situation.

Malheureusement tandis qu’un tel conducteur parviendra peut-être à éviter l’accident, tel autre responsable d’entreprise tente d’éteindre son usine en flamme avec des seaux d’eau ayant “oublié” de prévenir les sapeurs pompiers ! Vous riez ?

Mais quelle différence entre ces deux personnes ?

Une différence toute simple, mais fondamentale : le conducteur a un mode de vie plus serein que le responsable d’entreprise.

En effet lorsque que l’organisme est continuellement sur-sollicité, le cerveau ne parvient plus à mobiliser les ressources nécessaires pour une action efficace et le stress, qui devrait normalement permettre de s’adapter dans les situations difficiles, devient perturbateur.

Il s’agit donc d’utiliser son stress à bon escient et de vérifier que ce dernier nous est effectivement utile. Ces quelques exemples illustrent notre propos :

. “Je me sens énervé, et pourtant je ne crois pas que la situation présente mérite mon énervement ; je dois me calmer”. 

. “Je cours dans tous les sens, alors que je pourrais marcher. Pourquoi ne pas ralentir ? 

. “Cette mauvaise nouvelle me remplit de panique. Je saurais garder la tête froide et prendre les décisions qui s’imposent”.

. “Cette situation mérite-t-elle mon stress ? “

ELIMINER L'EXCES DE STRESS

Afin de réduire son stress il faut s’astreindre, nous l’avons vu, à l’employer utilement.

Par voie de conséquence il conviendra d’entretenir une attitude calme dans la grande majorité des circonstances de nos vies quotidiennes. Un conseil difficile à appliquer surtout lorsque certaines contraintes professionnelles ou sociales nous confortent dans l’attitude opposée.

Pourtant favoriser un mode de vie plus calme est possible et probablement à la portée de tous, soit parce que l’on enraye les causes du stress extérieures a soi, soit parce qu’au contraire on modifiera sa manière d’appréhender les situations de stress.

Naturellement, une bonne gestion du stress implique des changements intérieurs comme extérieurs à soi. 

Bon nombre de stress peuvent être enrayer par une meilleure organisation et une vie mieux rythmée.

La prise de note, par exemple, décharge l’esprit et favorise la concentration sur l’activité en cours.

Au lieu d’être assailli.e par des peurs diverses, notamment celle d’oublier quelque chose d’important, on retrouve ainsi une quiétude bien utile à une vie sociale ou professionnelle de qualité. La prise de notes, fut-elle rudimentaire (une feuille accrochée à un mur indiquant l’ordre du jour – ou de la semaine -), n’est toutefois qu’un aspect d’une question plus importante encore puisqu’il s’agit en définitif, d’ ” isoler ses activités ” les unes par rapport aux autres.

Une mère célibataire ayant trois enfants à charge doit être capable de ne pas penser à deux de ses chérubins lorsqu’elle s’occupe des devoirs du troisième. Sans quoi elle sera rapidement débordée par la situation ! De la même manière que, le dirigeant de plusieurs entreprises doit se concentrer sur une seule à la fois, au lieu de travailler dans l’une en pensant à l’autre. Car le stress, c’est bien souvent cela : un conflit d’intentions.

Aussi, s’organiser, prendre des notes, isoler ses activités les unes par rapport aux autres, sont des moyens de garder la tête à sa tache et de conserver son calme.

Un autre de ces moyens est d’avoir un sens aiguë des priorités : lorsque votre supérieur entre dans votre bureau en vous demandant sèchement de le suivre, alors que vous êtes déjà en retard pour vous rendre chez un client important, il faut savoir faire un choix : quelle est la priorité ? le client ou le patron ? à moins que ce ne soit tout simplement le bien de l’entreprise … ce qui répond à la question d’ailleurs.  

Réduire son stress, c’est également poser un cadre clair où les droits de chacun ainsi que les responsabilités de chacun sont respectés. “Qui prend la responsabilité de faire quoi ? Qui a le droit de dire ou de faire quoi ? ” Voilà une excellente question pour réduire sa charge de stress. 

Puisqu’il s’agit d’éliminer le stress en excès, une autre solution consiste à tenter de le décharger.

De nombreuses personnes canalisent ainsi leurs tendances hyperactives en faisant du sport ce qui contribue à apaiser les tensions internes quand bien même elles seraient d’ordre psychologique. La natation est dans ce sens particulièrement indiquée.

Se décharger ou se défouler nécessite quelque fois un peu de créativité : certains ont pour habitude d’agresser leurs conjoints à la suite d’une mauvaise journée de travail ! Un tel exemple n’est évidemment pas une bonne solution pour décharger son stress. Plutôt encore téléphoner à un inconnu ou se décharger sur une personne qui mériterait votre énervement ! Et pourquoi pas en profiter pour détruire cette vieille soupière dont vous souhaitiez vous débarrasser ?

Nous l’avons déjà un peu dit : il s’agit de  transformer le stress en quelque chose d’utile. A défaut, le décharger sans qu’il porte à conséquence.   

Certains stress encore, sont plus spécifiquement d’ordre visuel ou auditif. Pensez à régler la luminosité de votre écran d’ordinateur, à vérifier que vos lunettes sont encore adaptées à votre vue ou enfin, à régler le son d’une télévision : ni trop fort, ni trop faible.

Les conséquences d’un stress auditif ou visuel se traduisent fréquemment par un léger mal de tête accompagné de fatigue ou d’irritabilité. La fatigue de certains organes ou la proche éclosion d’une grippe peut également entraîner une augmentation de la tension interne et du stress. Anxiété et soucis sont d’autres facteurs qui en sont souvent responsable. Mais ce serait dépasser le cadre de notre exposé que d’approfondir ces questions et, d’autres articles y seront plus spécifiquement consacrés.

Retenons que c’est  bien souvent un ensemble de détails qui conduisent certaines personnes à bien gérer leurs stress tandis que d’autres en sont constamment victimes.