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CHANGER D'éTAT D'ESPRIT pour réUSSIR

OSEZ UN ETAT D'ESPRIT GAGNANT !

CHANGER D'éTAT D'ESPRIT pour réUSSIR

Carol S. Dweck professeur de psychologie sociale à l’Université de Stanford évoque dans son dernier livre “Oser réussir, changer d’état d’esprit” deux alternatives possibles. Dans un état d’esprit, dénommé “fixe” par l’auteure, l’individu est plutôt stable et peu enclin au changement. Dans l’autre état d’esprit, appelé “développement”, le vécu est plutôt proactif et stimulant. Martin Latulippe, auteur, coach et conférencier, opère lui aussi une distinction similaire ; il parle de « cerveau woh » et de « cerveau go ».

L’idée, pas nécessairement nouvelle, est mise au goût du jour par le développement des neurosciences. De nombreuses personnes, en effet, éprouvent des difficultés à quitter leur zone de confort précisément là où d’autres se plaignent de devoir y rester ! Allez comprendre !

S’il ne s’agit pas d’un tempérament purement inné, il est surement possible de changer ! Mais changer pour quoi ? Et changer comment ?

Developpez de NOUVELLES HABILETéS

Développer de nouveaux talents ou habiletés peut sembler ardu ou difficile. Alors qu’habitué à vivre dans le calme et la sérénité, le bonheur venant presque frapper à la porte, tout allant pour le mieux, soudainement, quelques contraintes, professionnelles par exemple, demandent à se remettre en cause. C’est comme un réveil douloureux : “Ce satané ordinateur n’en fait qu’à sa tête”, dit une secrétaire. “Les nouveaux climatiseurs sont impossible à poser” dit un technicien. “Les procédures qui découlent des dernières réglementations en vigueur sont devenues indéchiffrables” dit un responsable d’équipe. Et voilà la culpabilité qui pointe le bout de son nez : “Je n’en serai pas capable” “Dans ma famille on n’a pas de talent pour cela” et même “Pourquoi j’apprendrai cela ?”.

Les personnes vivants dans un état d’esprit propice à la routine, à la stagnation, au calme, vont se sentir harcelées par de telles contraintes. Au contraire, d’autres se plaçant dans une dynamique mieux propice au développement et à l’évolution, seront plus facilement tentées de relever le défi : « peut être que je ne suis pas très doué, mais je peux progresser », « ces apprentissages vont m’apporter de nouvelles compétences, m’ouvrir de nouveaux marchés ». S’il n’est pas aisé de quitter sa zone de confort, parfois, il vaut mieux y être préparé !

DeS EFFORTS AU QUOTIDIEN

Une voiture consomme un maximum d’essence lorsqu’elle accélère. Cependant, une fois lancée, la consommation d’essence diminue. Le raisonnement peut alors être le suivant : si je ne me lance pas, je consommerai moins d’énergie et par conséquent je me fatiguerai moins. Cependant, il est également possible d’imaginer une autre approche : en restant lancé – presque en permanence – , je peux aussi faire une économie d’énergie.

C’est vrai, la première solution risque moins d’entrainer le burn-out que la seconde ! Cependant, l’art de faire des efforts quotidiens permet de muscler le cerveau, de grandir, de progresser et certainement de s’armer face aux déconvenues. Si, comme pour un sport, l’habitude de faire des efforts permet de s’améliorer, c’est aussi le tonus musculaire global qui en se développant devient le meilleurs gage de réussite. L’énergie plus disponible et plus facilement mobilisable permet un rythme plus élevé et plus performant.

Gérer les échecs

Etes-vous de ceux qui craignent l’échec ? L’échec, pour une personne qui apprécie une vie paisible et routinière peut facilement sembler insurmontable.  En effet, parce qu’il est souvent interprété comme une absence de compétence ou de potentiel, il est une véritable menace. Il présente un risque de régression en passant d’un statut de « gagnant » à celui de « perdant » ; « d’intelligent » à celui « d’idiot », de « ringard ».

Dans une autre dynamique d’esprit, plus proactive et stimulée, l’impact d’un échec n’est plus le même. Et ce n’est pas lié au QI ! Mais plutôt à la capacité d’accepter le travail, voire même d’être accoutumé à l’idée qu’il faut travailler dur.

Aussi, dans un tel état d’esprit il devient plus facile d’appréhender l’échec comme un contretemps, un retard, un frein… plutôt qu’une remise en cause de l’identité ou de l’objectif.  Poursuivre le  développement, continuer d’aimer ce que l’on fait même face à la difficulté, voilà un atout qu’il est facile de mettre en oeuvre lorsque la disposition d’esprit s’y prête. 

Mais qu’il est parfois difficile de conserver l’enthousiasme, lorsque, dès le départ, l’on en est dépourvu.   

 

La bonne nouvelle, c’est que l’on peut apprendre à changer son mode de fonctionnement.

 

Dans une autre dynamique d’esprit, plus proactive et stimulée, l’impact d’un échec n’est plus le même. Et ce n’est pas lié au QI ! Mais plutôt à la capacité d’accepter le travail, voire même d’être accoutumé à l’idée qu’il faut travailler dur. 

Aussi, dans un tel état d’esprit il devient plus facile d’appréhender l’échec comme un contretemps, un retard, un frein… plutôt que d’une remise en cause de l’identité ou de l’objectif.  Poursuivre le  développement, continuer d’aimer ce que l’on fait même face à la difficulté, voilà un atout qui est facile à mettre en oeuvre lorsque la disposition d’esprit s’y prête. 

Mais qu’il est parfois difficile de conserver l’enthousiasme, lorsque, dès le départ, l’on en est dépourvu.   

La bonne nouvelle, c’est que l’on peut apprendre à changer son mode de fonctionnement.

9 clés pour développer votre état d’esprit

  • Quand un apprentissage, un sport est difficile, considérez les nouvelles connexions neuronales qui se créent !  Vous êtes en train de relever un défi pour oublier l’ennui, la fatigue, le découragement et de ce côté là, ça marche ! 
  • Au lieu de penser qu’un échec définit votre personne, votre intelligence ou votre personnalité posez vous les questions suivantes : qu’avez-vous appris de cette situation ? comment pouvez-vous vous en servir aujourd’hui pour relever de nouveaux défis ?
  • Lorsque vous pensez à des personnes qui vous surpassent ou que vous admirez, imaginez qu’elles ont peut être utilisé de meilleures stratégies, qu’elles ont travaillé de manière différente : trouvez le bon rythme, celui qui vous convient. C’est lui qui vous permettra de réussir, tôt ou tard ! 
  • Pensez à l’un de vos héros et ne vous dites pas qu’il a des capacités hors du commun.  Au contraire, il a lui aussi déployé des efforts gigantesques pour atteindre ses buts.
  • Pensez aux grands sportifs qui possèdent un état d’esprit propice au développement et au dépassement de soi.  Il ont fait face à l’échec parfois – voire même souvent – et n’ont trouvé la réussite que dans l’apprentissage et l’amélioration.
  • Voyez plutôt les remarques des autres comme un retour positif vous permettant d’avancer plutôt que d’y voir un jugement ou une attaque personnel.
  • Que pouvez-vous apprendre sur vous lorsque vous songez à  vos ruptures sentimentales, en amour ou en amitié ? 
  • Centrez-vous plus sur les processus, stratégies ou efforts que vous faîtes ou que vos proches font (enfants, collègues de travail, employés) plutôt que sur le talent (un talent n’est pas un objectif). Considérer le développement plutôt que le résultat. Pensez utilement plutôt que d’avoir des jugements de valeur.
  • Comprenez quelle stratégie d’apprentissage vous manque (ou manque à un tiers en cas de tutorat ) lors de la non atteinte d’un objectif. Là encore, vous progresserez.